Avant le procès en Appel, les avocats des parties civiles devront se poser ces questions et les résoudre :
Avant le procès en Appel, les avocats des parties civiles devront se poser ces questions et les résoudre :
Un risque catastrophique provoque la destruction de l’avion, l’incapacité des pilotes à effectuer leurs tâches et de nombreux décès (AMC 25.1309)
Dans son analyse de sécurité sur les causes et conséquences de la perte des informations de vitesse consécutives au blocage des 3 sondes Pitot, Airbus conclut en 1999 :
La perte des informations de vitesse pouvant entraîner des conséquences catastrophiques, toutes les solutions pour éviter que cela se produise devaient être envisagées.
La récupération du décrochage n’avait pas été expérimentée par le constructeur et ne faisait ni l’objet de formation (jugée non nécessaire sous prétexte des protections de l’avion) ni de procédure.
Selon le jugement correctionnel, Airbus et Air France ont commis des fautes de négligence et d’imprudence mais la certitude de leur rôle causal dans la survenance de l’accident ne peut être démontrée. En fait, vous pouvez faire toutes les démonstrations inverses possibles, à la fin c’est le juge, et son pouvoir souverain, qui gagne.