vendredi 14 février 2025

Procès correctionnel. Les débats et conclusions

 

Liste des débats lors du procès correctionnel. Ces thèmes seront repris en Appel. Il n’y eut aucun débat sur le respect ou pas de la règlementation par Airbus et Air France.

Airbus

Absence de rétrofit des sondes Pitot Thalès AA avant l’accident - défauts des sondes Pitot Thalès AA : imprudence d’Airbus sans lien de causalité avec l’accident

Le classement de la panne et des incidents associés : aucune faute d’Airbus

L’information des compagnies : négligence d’Airbus sans lien de causalité avec l’accident

Les directeurs de vol : aucune faute d’Airbus

La stabilité longitudinale neutre de l’A330 : aucune faute d’Airbus

Les affichages de panne à l’ECAM : imprudence d’Airbus sans lien de causalité avec l’accident

L’existence de plusieurs lois de pilotage : aucune faute d’Airbus

Les particularités de l’alarme STALL WARNING : aucune faute d’Airbus

Les choix d’ergonomie : aucune faute d’Airbus

La procédure IAS DOUTEUSE : aucune faute d’Airbus

La procédure STALL WARNING : imprudence d’Airbus sans lien de causalité avec l’accident

Air France

La gestion des précédents incidents : aucune faute d’Air France

L’information aux pilotes (note de l’officier de sécurité des vols) : imprudence d’Air France sans lien de causalité avec l’accident

La formation des pilotes du vol AF 447 : aucune faute d’Air France

Les relations avec Airbus : aucune faute d’Air France

Nous reviendrons en détail sur ces thèmes dans de prochains articles.

2 commentaires:

  1. Il a fallu la disparition de l’Airbus A-330 du vol AF 447, de ses passagers et de son équipage dans les abysses de l’océan atlantique pour que le petit monde responsable du suivi de la navigabilité de ce type d’avion se réveille et prenne en urgence un certain nombre de décisions. Ces décisions auraient dû être prises avant ce drame si le BEA avait fait les recommandations nécessaires après l’analyse des nombreux incidents graves précurseurs dont il avait connaissance, si la DGAC avait exploité les événements de sa base de données, si l’EASA et Airbus ne s’étaient pas contentés de demander aux pilotes de s’accommoder du défaut des sondes Pitot, si Air France avait adopté des mesures correctrices.
    La faillite du retour d’expérience avait été démontrée avec l’accident du Concorde en juillet 2000, celui d’Air France 447 l'a confirmé

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  2. La justice sanctionne rarement la faute d’imprudence ou de négligence des décideurs comme pour les accidents de Quiberon, du Concorde ou du Mont Sainte Odile par exemple. Elle contribue à la dégradation de la sécurité du transport aérien en ne sanctionnant jamais le dysfonctionnement du retour d’expérience.

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